Well, I finally found the text to go with the illustrations. The illustrations have slightly misled me.
When making my first replica of the CC crossbow, I wish I had access to the relevant section of this document and so I have cut that section, in full, from the thesis and offer an English translation which I have drafted from a Google Translate version – GT doesn’t cope entirely well with the technical terms. If you feel I have made any errors in the translating, please post a comment. I'll add some thoughts in a seperate post so as not to muddy this one too much.
TROISIÈME PARTIE : LE MOBILIER ARCHÉOLOGIQUE - TYPOLOGIE, TECHNIQUE DE FABRICATION
(Amont/Serdon) available at:
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2003/serdon_v/pdfAmont/serdon_v_troisieme_partie.pdf
P200++
C. Les éléments d'arcs et d'arbalètes
En effet, un arbrier complet, parfaitement identifiable, a été mis au jour sur le site (Musée Dauphinois, n° inv. 80-91-112). Il est confectionné en hêtre et mesure 496 mm de longueur. Il est pourvu d'une rainure creusée dans le bois dans sa partie supérieure sur 200 mm de longueur environ. L'extrémité de l'arbrier, ou crosse, présente une section circulaire d'approximativement 20 mm de diamètre ; elle s'étend sur environ 145 mm.
La partie centrale de l'arbrier est nettement plus large et une encoche est aménagée dans le bois pour le logement du dispositif destiné à retenir la corde (elle mesure 59 mm de long sur 4 mm de large et 24 mm de profondeur). À 9 mm du bord supérieur, les étroites parois sont percées, de chaque côté, d'orifice carré de 4 x 4 mm. Cependant, au vu de la faible largeur de cet espace, il interdit l'usage de noix traditionnelles : en effet, le mécanisme permettant de retenir et de déclencher la corde doit être très différent des noix d'arbalète plus traditionnelles, par ailleurs découvertes à Colletière et dont les dimensions dépassent largement celle du logement pratiqué dans le corps de cet arbrier. Celles-ci devaient s'adapter sur d'autres modèles d'armes, vraisemblablement de calibres plus importants. La pièce, servant de déclencheur, doit être plate et perforée de la même manière. Un axe permet de maintenir le tout de façon solidaire. L'arbrier présente une encoche profonde dans laquelle venait se loger la corde lorsque l'arme est bandée. Par une rotation du déclencheur, actionné par la détente, la corde se dégage ainsi de ce logement et propulse le trait. Nous proposons une hypothèse de restitution d'après les pièces découvertes à Charavines et selon un modèle inspire d'exemples ethnographiques321.
En effet, un groupe de trois objets est à mettre en relation avec le mécanisme de détente d'arbalète. Ces pièces sont morphologiquement identiques mais de gabarits différents : leur module varie de 79 à 114 mm d'envergure. Leur forme évoque le bec d'un oiseau. La partie terminale, amincie et de section rectangulaire, est percée d'un trou carré. Cela nous conduit donc à envisager la présence sur le même site de deux types distincts d'arbalètes utilisées de façon contemporaine ; elles pourraient correspondre alors à des usages différents. L'arbrier se termine par une partie beaucoup plus large
dans laquelle est aménagée une encoche ; sa largeur conditionne celle de l'arc. Celui-ci est emboîté dans ce logement et fixé vraisemblablement par des ligatures. Quatre autres fragments de bois de diamètre similaire et dont une des faces est creusée d'une rainure nous amène à les interpréter comme des fragments d'arbriers.
Le seul arc d'arbalète complet mesure 980 mm d'envergure pour un diameter moyen de 18 mm ; une telle arbalète devait avoir une puissance sinon considérable du moins plus élevé qu'un simple "arc à main". Sa section est triangulaire aux extrémités et devient circulaire, puis semi-circulaire au centre. Une encoche est aménagée sur l'arc pour permettre le passage du carreau. Par ailleurs, quinze éléments d'arcs ont été découverts sur le site de Colletière. Ces fragments ont très probablement appartenus à des arcs d'arbalète, mais aucun exemplaire n'a conservé sa partie centrale qui montrerait sans ambiguïté la zone de contact avec l'arbrier. Cependant les diamètres et les profils sont similaires à ceux de l'exemplaire entier. Ils sont confectionnés en if (taxus) pour la plupart, mais aussi en hêtre (fagus), aulne (ulmus), noisetier (corylus)… La plupart des éléments présentent des coches sur les poupées d'arc, simples ou doubles, destinées à la fixation de la corde. Ce dispositif à double encoche sert vraisemblablement à régler la tension de la corde. Aucun renfort en corne n'était donc prévu.
Pages 200 onward
C. The parts of the crossbows
Indeed, a complete tiller, perfectly identifiable, was brought to light on the site (Musée Dauphinois, inv. no. 80-91-112). It is made of beech and measures 496 mm in length. It is provided with a bolt groove some 200 mm long, approximately. The end of the tiller has a circular section of approximately 20 mm in diameter; the butt is about 145mm long. The central part of the shaft is much wider and a notch is carved in the wood to house the device intended to hold the drawn bow string (it measures 59mm long by 4mm wide and 24mm deep). 9mm from the top, the narrow walls are pierced, on each side, with a square hole of 4 x 4 mm.
However, given the small width of this space, it prohibits the use of nuts traditional: indeed, the mechanism making it possible to retain and release the bow string must be very different from the more traditional crossbow nuts, otherwise discovered at Colletière and whose dimensions largely exceed that of the housing practiced in the body of this tiller, these were to adapt to other models of weapons, probably larger calibers. The piece, serving as a trigger, must be flat and perforated in the same way. An axle makes it possible to join the trigger to the tiller. The tiller has a deep notch in which the string was held once the weapon was drawn. By rotating the trigger, the bow string is pushed up out of the notch, releasing the drawn bow.
We propose a hypothesis of restitution according to the pieces discovered in Charavines and according to a model inspired by ethnographic examples. Indeed, a group of three objects is to be related to the mechanism of this crossbow trigger. These pieces are morphologically identical but of different sizes: their module varies from 79 to 114 mm in wingspan. Their shape evokes the beak of a bird. The terminal part, thinned and of rectangular section, is pierced with a square hole.
This therefore leads us to consider the presence on the same site of two types distinct from crossbows in contemporary use; they could use them for different uses. The tiller of the second type ends in a much wider part in which is arranged a notch; its width determines the width of the bow which is nested in this housing and probably fixed by ligatures. four more fragments of wood of similar diameter, one side of which is hollowed out with a groove leads us to interpret them as tiller fragments.
The only complete crossbow lath measures 980 mm in wingspan for a diameter medium 18mm; such a crossbow had to have a power, if not considerable, then higher than a simple "hand bow". Its section is triangular at the extremities and becomes circular, then semi-circular in the center. A notch is provided on the lath to allow passage of the bolt. In addition, fifteen bow elements were discovered on the Colletière site. These fragments most likely belonged to crossbow laths, but no specimen has preserved its central part which would show unambiguously the zone of contact with the tiller. However, the diameters and profiles are similar to those of the complete specimen. They are made of yew (taxus) for the most, but also in beech (fagus), elm (ulmus), hazel (corylus)… Most elements feature nocks, single or double, intended for the string attachment. This double notch device is probably used to adjust the string tension. No horn reinforcement was therefore planned.